vendredi 9 février 2018

Entretien avec Blocher:

Entretien avec Blocher: « Le grogne monte parmi le peuple. Des gens en colère viennent à moi et disent qu’il faut mettre le feu au Palais fédéral. »

Christian Hofer: Voici le cadeau de fin d'année de notre traductrice Schwarze Rose: l'analyse sur la situation en Suisse par Monsieur Blocher.


Comme on le constate ici, Blocher est très loin d'être un extrémiste mais tous les médias ont entériné cette image mensongère afin de propulser le PS et autre PDC comme étant des partis "raisonnables" pour qui il fallait voter afin de "s'opposer au populisme".


Nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui s'annonce très chargée.


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Le Blick: M. Blocher, la campagne pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) a frappé un grand coup - et a lancé l'initiative pour la résiliation de la libre circulation des personnes. Avez-vous conseillé?


- Christoph Blocher: Non, je ne suis pas là-bas pour conseils. L'UDC a un calendrier légèrement différent.


Vous sentez-vous floué en tant que fondateur de l'Asin?


- Je suis impatient que l'Asin soit une organisation indépendante. J'étais le président fondateur. L'Asin est une organisation de combat pour l'indépendance, car on ne peut pas faire confiance aux partis sur ce sujet. Par conséquent, l'ASIN doit agir de façon indépendante. Et il le fait maintenant.


Est-ce que l'UDC va soutenir l'Asin?


- La décision doit être prise en temps voulu. A présent, le Parlement a décidé de tolérer l'immigration de masse et de ne pas appliquer la Constitution.


A partir du 9 février 2017, le Conseil fédéral est donc obligé d'adopter un règlement qui met en œuvre le mandat constitutionnel. S'il ne le fait pas, la libre circulation des personnes serait résiliée comme l'a annoncé à plusieurs reprises le Conseil fédéral. S'il échoue également, les citoyens doivent agir. A ce moment-là, à mon avis, l'initiative pousse à mettre fin à la libre circulation des personnes. Il  faut que l'UDC décide à ce moment-là.


Au lieu de se plaindre sur la mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, l'UDC pourrait à présent aussi saisir le référendum contre la loi.


- Cela ne réduit pas l'immigration. Je suis pour une renonciation. Cependant, l'UDC doit encore prendre une décision.


Pourquoi votre veto?


- Le Parlement a adopté une solution nulle. Mais un référendum victorieux apporterait - en l'état actuel - également une solution zéro. Et après? Le Conseil fédéral s'est affilié à cette solution nulle au sein du parlement. Celui qui avance à genoux devant l'UE est incapable d'accomplir la volonté du peuple.


C'est une insinuation. Le Conseil fédéral devrait revenir sur sa proposition de clause de sauvegarde unilatérale. Et vous avez votre quota et votre plafonnement.


- Cela, il pourrait le faire automatiquement. Selon la Constitution, il est même obligé de le faire. Il ne le fait pas aujourd'hui, et il ne le fera pas demain non plus. Il a abandonné sa proposition au Parlement.


De toute façon, il y a un autre vote sur l'immigration. Le Conseil fédéral présentera la contre-proposition à l'initiative Rasa mercredi. À quoi faut-il s'attendre? 


- Moyennant une certaine réserve à l'égard des traités bilatéraux ou en général le droit international, le Conseil fédéral veut porter atteinte à l'article constitutionnel. Le droit international - droit communautaire - est placé au-dessus de la Constitution suisse et les citoyens sont désemparés. Une énormité que ne connaît aucun autre pays.


Par conséquent, une votation de base va avoir lieu: La libre de circulation des personnes - oui ou non? Si le Conseil fédéral gagne ce vote, allez-vous respecter la volonté du peuple et laisser l'initiative de résiliation disparaître?


- Bien sûr que non. A ce moment-là, l'initiative de résiliation est nécessaire plus que jamais. Dans le cas où le traité de la libre-circulation des personnes, en tant que loi internationale, est au-dessus de tout, il doit être éliminé de toute façon.


Et dans le cas où l'UDC gagne la votation Rasa?


- A ce moment-là, l'article actuel sur l'immigration s'applique. Mais si le Conseil fédéral et le Parlement ne l'appliquent pas - par crainte de l'UE -, cela nécessite l'initiative de résiliation. A ce moment-là, vous ne pouvez plus suivre l'UE. Sur cette question, nous avons perdu la confiance dans le Conseil fédéral et le parlement. C'est un coup d'état en cours qui enlève le pouvoir au peuple.


A ce moment-là, y aura-t-il deux votations fondamentales?


- Probablement. Il s'agit de l'indépendance de la Suisse, de l'application de la démocratie directe et de limiter l'immigration de masse.

1 commentaire:

  1. Un aveugle ne peut pas conduire un aveugle sinon ils chuteront tous les deux dans le même trou….Vous êtes passionné de santé mentale je crois que vous saviez bien la puissance de la frustration et les multiples projections et bipolarisation….Alors comment un être incomplet peut-il enseigner a un suiveur a devenir complet….Dilemme…….Les parents les plus austères sont ceux qui ont été les plus idiots à l’école…..Voilà qu’en Haïti il n’existe qu’un seul chemin et nous le prenons tous tant bien que mal »l’école »……..Mais suffit-il de savoir manier une plume pour vivre….La société elle même nous a tous abrutis……Le système scolaire demande des résultats….Il en aura:copiages,fqux carnets,liquidation,corruption peu importe il en aura et vous verrez des universitaires tatonner devant des verbes et la grammaire,vous verrez des gens muets a des interviews mais ils diront tous face aux médias qu’ils ont milles et unes diplômes et que l’État ou plutôt le gouvernement car l’État c est le peuple et c’est ce que nous n’avons pas encore compris ,ils diront ces abrutis qu’il n’existe pas d’emplois……..Je rajoutes les dires de cez vieux qui refusent la retraite,ces ventrus sur les chaises de bureau et qui disent que les jeunes n’ont pas d’expérience moi je me demande si la leur fut innée?

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